L'établissement financier suisse Reyl, déjà cité dans l'affaire Cahuzac, a accepté de s'acquitter d'une amende de 2,8 millions d'euros, dans une enquête distincte, pour blanchiment de fraude fiscale, a-t-on appris jeudi.
Reyl a accepté une procédure de "plaider-coupable" (reconnaissance préalable de culpabilité), consistant à négocier une peine avec le parquet, et sa peine a été validée par la justice le 5 janvier, ont indiqué plusieurs sources proches de l'enquête. Également mis en examen durant l'instruction, les dirigeants de Reyl, Dominique Reyl et son fils François, avaient bénéficié d'un non-lieu ordonné le 8 décembre par les magistrats instructeurs.