À une semaine du 17 novembre, journée de blocage national pour protester contre la hausse du prix des carburants, le gouvernement cherche la parade pour ne pas se laisser déborder par la grogne des automobilistes. Invité d'Europe 1 mardi, Emmanuel Macron avait promis d'aider "nos concitoyens qui, tous les jours, prennent la voiture pour aller travailler". On en sait désormais un peu plus…
Trois mesures sur la table. A priori, le gouvernement a opté pour un paquet de plusieurs mesures financées par l'État. La première serait une une aide pour les automobilistes qui font beaucoup de route, notamment les indépendants comme les infirmiers à domicile par exemple. L'idée serait de revoir le barème des indemnités kilométriques, un dispositif permettant de défrayer les salariés qui utilisent leur véhicule personnel pour le travail.
Autre mesure : l'élargissement du chèque énergie. Aujourd'hui, il est accordé aux plus modestes, soit 3,7 millions de ménages, pour les aider à payer leur facture énergétique. Le gouvernement veut augmenter le nombre de bénéficiaires. Enfin, dernière piste : booster la prime à la conversion. Aujourd'hui elle est valable pour les véhicules diesel antérieurs à 2005. Le gouvernement veut élargir le parc automobile éligible à des véhicules plus récents.
Entre "400 et 500" millions d'euros. Combien tout cela va-t-il coûter ? Au ministère de la Transition écologique, on évoque plusieurs centaines de millions d'euros "400, 500, ce sera peut-être un peu plus ou un peu moins", nous dit-on. Les arbitrages sont encore en cours. Des annonces sont attendues en début de semaine prochaine.