Avion, train... et autocar ! Au premier plan depuis l'instauration de la loi Macron, ce dernier connaît un succès croissant ; les autocars partent chaque été un peu plus remplis.
Des prix accessibles aux jeunes.Au niveau du parking, sac sur le dos, valises au pied, une vingtaine de voyageurs s’apprêtent à monter dans un bus vert fluo, direction Rouen. Des jeunes, des familles, des retraités qui partent en vacances ou en week-end. Et tout le monde a payé entre 5 et 10 euros par personne. "Je paye le cinquième du prix du train, c'est vraiment avantageux", s'enthousiasme une voyageuse. Un autre passager renchérit : "Nous, les jeunes, on n'a pas forcément les moyens, donc là, on peut se permettre de voyager plus souvent grâce au bus."
Des clients venus du covoiturage. Des bus qui proposent divers trajets : Paris-Rouen, Paris-Marseille, ou Toulouse-Nice, par exemple. 200 destinations au total sont desservies par les trois compagnies d’autocars en France Ouibus, Flixbus et Isilines. Le prix moyen est de 25 euros et la formule séduit : 80 % de voyageurs de plus que l’an dernier ont été comptabilisés pour Flixbus. En ce moment, le site d'Isilines enregistre 10.000 réservations par jour.
Concurrence avec le covoiturage. Des clients qui ont surtout été récupérés du covoiturage selon Sébastien Vincent, le responsable des opérations : "On a des gens qui nous disent être venus chez nous pour le confort, le nombre de bagages qu'ils peuvent prendre et la facilité d'accès des centres-villes. On est beaucoup sur des familles, des jeunes qui cherchent à voyager en France à bas coût. Cet été 2 millions de places sont mises en vente par chaque compagnie. Mais aucune n’est encore rentable. Isilines dit pouvoir gagner de l’argent d’ici le milieu de l’année prochaine.