L'objectif du gouvernement reste la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim d'ici à la fin du quinquennat, selon une source gouvernementale. Quelques heures plus tôt, Ségolène Royal avait au contraire annoncé un nouveau report du calendrier, en évoquant la date de 2018.
"Elle n'a pas parlé de 2018". La ministre de l'Ecologie "n'a pas parlé de 2018 pour la fermeture de Fessenheim", a assuré cette source après que la ministre de l'Ecologie a déclaré que, "quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer".
Ce qu'avait expliqué Ségolène Royal. A des journalistes qui l'interrogeaient sur les conséquences pour Fessenheim du report de l'ouverture de l'EPR de Flamanville, Ségolène Royal avait expliqué mardi que la loi avait prévu un plafonnement de la production d'énergie nucléaire. "Ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer. Donc, Flamanville va ouvrir d'ici à 2018. Et donc en effet, Fessenheim devra fermer", a-t-elle dit.
"Aucun sujet de polémique". En fin d'après-midi, sur Twitter, Ségolène Royal a néanmoins tenu à assurer que "la fermeture de Fessenheim n'est pas reportée, elle doit être organisée dans le cadre de la nouvelle loi. Il n'y a aucun sujet de polémique", alors que ses premiers propos, interprétés comme un possible report, avaient été fraîchement accueillis dans les milieux antinucléaires, chez Europe Ecologie-Les Verts, mais aussi à Berlin.
La fermeture de Fessenheim n'est pas reportée, elle doit être organisée dans le cadre de la nouvelle loi. Il n'y a aucun sujet de polémique.
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) September 8, 2015