"Les voyageurs ne sont pas égaux face aux retards des trains". Tel est le constat du magazine "60 millions de consommateurs" qui a dévoilé lundi le palmarès des retards des TGV. Et c'est dans le Sud-Est que la SNCF enregistre ses plus mauvais scores.
Juillet, pas le bon mois pour partir. Vacances estivales obligent, c'est au mois de juillet que les retards de TGV sont les plus nombreux. Sur les quatre dernières années, en moyenne 10,7% des TGV sont arrivés en retard. Or, pour les TGV ayant circulé en juillet, le taux grimpe à 12,8%. C'est en juillet 2013 et en juillet 2015 que les vacanciers ont eu à subir le plus de retards.
De gros progrès à l'Est, le Sud-Est à la traîne. Concernant le palmarès, c'est dans l'Est de la France que vous avez le plus de chance d'arriver à l'heure. Une nouveauté, note le magazine, car en 2013, c'était le réseau TGV Atlantique qui occupait la première place du classement. Alors que sur les lignes "les plus vertueuses", le taux de retard descend sous la barre des 5%, ce taux dépasse les 20% sur les lignes les plus sinistrées. Un train sur cinq, voire un train sur quatre arrive en retard sur ces lignes. "Il s'agit surtout de lignes empruntant la vallée du Rhône, où le réseau ferré est saturé", révèle "60 millions de consommateurs"
Mais au fait, à partir de quand un TGV est-il en retard ? Le magazine rappelle enfin dans quelles conditions un TGV est considéré comme en retard. La SNCF intègre déjà les retards dans ses données quelles que soient leur cause. Ensuite, la compagnie répertorie comme retardataires les trains arrivées avec de 5 min de retard pour les trajets de moins de 1h30, plus de 10 min pour les trajets entre 1h30 et 3h, et plus de 15 min au-delà.