La justice sud-coréenne n'est pas encore en mesure d'annoncer le nom du candidat préféré pour la reprise du chantier naval STX France de Saint-Nazaire, a indiqué mardi un porte-parole du tribunal gérant ce dossier.
Filière rentable. Le groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, actionnaire majoritaire du chantier de Saint-Nazaire, se débat depuis des années avec des pertes croissantes provoquées par une gestion défaillante et une demande mondiale en berne. Il a officiellement été mis en vente en octobre par la justice sud-coréenne. Les chantiers de Saint-Nazaire, détenus pour un tiers par l'État français, sont sa seule filiale rentable.
Un seul candidat italien ? Un porte-parole de STX Offshore and Shipbuilding avait affirmé en décembre que le tribunal de commerce du district central de Séoul devait annoncer ce mardi le nom de son candidat préféré pour la reprise de STX France. Ce candidat entrerait alors en négociations exclusives pour le rachat de la filiale française. Le juge Choi Ung-Young, qui fait office de porte-parole du tribunal, avait précisé la semaine dernière qu'une seule offre de reprise du chantier naval français avait été soumise dans le délai imparti. Il s'était refusé à donner le nom du candidat. Certains médias ont avancé que le constructeur naval italien Fincantieri était le seul industriel en lice pour la reprise des chantiers français.
Une annonce probablement "cette semaine". Mardi, le magistrat a indiqué qu'il n'était pas encore en mesure de donner le résultat du processus, le tribunal n'ayant pas de retour du cabinet Samil PricewaterhouseCooper, qui gère la vente. Ce cabinet doit, après étude, soumettre son avis sur le dossier au tribunal, pour qu'il le valide. "Je n'ai aucune idée de quand cette requête sera déposée, mais il est probable que ce soit cette semaine", a déclaré Choi Ung-Young. "Tant que la requête n'est pas soumise, l'identité du candidat préféré ne peut-être dévoilée."