Plus de 15 milliards d'euros d'investissements, dont 4 milliards de la part de Microsoft, et 1,2 milliard d'Amazon... Ce lundi s'ouvre la 7e édition du sommet Choose France à Versailles, durant lequel 180 patrons étrangers devraient annoncer de nouvelles constructions ou agrandissements d'usines dans le pays. Une preuve que la France est redevenue attractive pour les multinationales ? Oui, assure Bruno Bonnell. Invité d'Europe 1, le secrétaire général pour l'investissement en charge de France 2030, souligne qu'"une dynamique est en train de se créer dans le pays".
"Ça fait cinq ans qu'on est le pays le plus attractif", insiste-t-il. Malgré la fermeture d'usines entre 2008 et 2017, "aujourd'hui il y a des entreprises qui se construisent, des usines qui s'ouvrent, et c'est ça qu'il faut souligner".
La formation, point clé de l'attractivité de la France
Pour Bruno Bonnell, l'attractivité de la France s'explique par plusieurs raisons, à commencer par la formation. "Dans le plan France 2030, il y a deux milliards d'euros qui sont consacrés à ouvrir des écoles, comme l'école de la batterie, de l'hydrogène ou du nucléaire. Aujourd'hui, on trouve de la compétence en France. Trouver des compétences sur ce territoire va faire que mécaniquement, il y aura des entreprises qui vont s'installer."
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À cela s'ajoute, selon le secrétaire général pour l'investissement en charge de France 2030, une stabilité fiscale du pays "depuis 2017". Enfin, ce sont les synergies qui attireraient les multinationales. "Quand Solvay décide de remettre une entreprise de terre rare en France, ou quand la petite société espagnole FertigHy décide de faire des engrais décarbonés, c'est parce qu'il y a un plan qui est clair, il y a des synergies qui peuvent se faire sur le plan industriel", détaille Bruno Bonnell.
Enfin, selon lui, les Jeux olympiques pourraient aussi donner un regain d'intérêt pour la France. "Je pense que ça met le pays sur le podium des nations. Il faut en profiter. Ça va attirer des étrangers qui vont voir, en plus de tous les aspects économiques, les beautés de la France", conclut-il au micro d'Europe 1.