Seulement deux jours depuis la rentrée des classes, et déjà 9 écoles ont été fermées, ou n’ont pas encore rouvert en raison de cas avérés de coronavirus ou de suspicions, en Auvergne-Rhône-Alpes, en région parisienne, ou encore dans les Alpes-de-Haute-Provence. Et à chaque fois, la même interrogation : comment vont faire les parents pour garder leurs enfants ? Le gouvernement n’a pas encore tranché mais des hypothèses sont déjà sur la table.
Actuellement, si une école ou une classe ferme en raison d'une contamination et que les parents n’ont pas de solution de garde, ils doivent actuellement déposer des congés, des RTT ou télétravailler si leur entreprise leur permet. Mais mardi, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a promis qu’un congé parental sera possible pour les parents. Reste à savoir sous quelle forme. Le gouvernement réfléchit à trois options.
Option numéro un : les indemnités journalières
La première solution serait de permettre aux parents de percevoir des indemnités journalières d’abord. Le salarié serait ainsi payé par la Sécurité sociale comme dans un arrêt maladie classique. Et percevrait donc 50% de son salaire de base, dans la limite de 2.770,96 euro brut mensuels.
Option numéro 2 : le recours à l’activité partielle
La deuxième option possible, ce sera le recours à l’activité partielle, mais ce dispositif serait extrêmement encadré. Lors du confinement, ce dispositif avait été largement élargi, pour permettre aux salariés en temps partiel de percevoir 70% de sa rémunération brute, soit 84% du salaire net.
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Option numéro 3 : une garde gérée par les collectivités locales
Du côté du ministère de l’Education nationale, on réfléchit à une troisième hypothèse qui permettrait aux salariés de continuer à travailler : faire garder les enfants par les collectivités locales. Il ne serait pas question de faire école aux élèves concernés mais bien de les garder, soit dans une classe à part, soit dans un lieu extérieur, une structure mise à la disposition par la commune.
Le ministère du Travail a déjà prévenu dans Les Echos que pour prétendre à ce congé pour garde d’enfants serait soumis à condition. D’abord, qu’aucun des deux parents ne puissent télétravailler. Ensuite, sur la fermeture de l’établissement ou de la classe soit décidé par une autorité compétente, préfecture ou agence régionale e santé en l’occurrence. Enfin, qu’aucun autre mode de garde ne soit proposé localement.