Alors que l'épidémie de coronavirus continue de se propager en France, la SNCF tente de se préparer aux pires des scénarios, comme des limitations, voire des arrêts de transports. Et prévient qu'elle compte veiller à la protection de la santé d'éventuels salariés volontaires qui travailleraient lors de ces limitations.
Avec 285 cas confirmés sur le territoire, l'épidémie de coronavirus continue de se développer en France. Et toutes les entreprises se préparent à de nouvelles mesures et d'éventuels blocages. De son côté, la SNCF se prépare au pire, comme des limitations ou des arrêts de transports. L'entreprise travaille actuellement sur plusieurs scénarios. L'un des plus extrêmes serait de limiter à seulement un train par heure les trains du quotidien en Île-de-France. "Avec 800 cheminots, on pourrait y arriver alors qu'il faut en temps normal 15.000 cheminots pour assurer le trafic chaque jour'", dit-on dans l'entourage de la direction.
La SNCF veut protéger d'éventuels salariés volontaires
La SNCF prévient que la priorité sera de surprotéger les salariés volontaires qui accepteraient de travailler sur ces lignes avec des masques et des lingettes. Comme c'est une entreprise prioritaire, la compagnie ferroviaire a un peu de stock. Ainsi, sur la desserte de Creil - ville où plusieurs cas ont été détectés - les équipes ont déjà cet équipement.
Chaque matin, le patron de la SNCF dirige personnellement une réunion téléphonique à 8h30 pour faire le point. Mais au regard de la situation, la direction de la SNCF est très claire : le droit de retrait, qui permet à un salarié d'invoquer un risque grave pour sa santé, et ainsi ne pas prendre son poste, n'est pas du tout justifié pour le moment.