Alors que le déconfinement se poursuit dans toute la France, un comité interministériel sur le tourisme se réunit jeudi matin. Le gouvernement a prévenu que trois secteurs, particulièrement en difficulté, seraient concernés par ces mesures de soutien : l'aéronautique et l'automobile, mais aussi le tourisme, très durement touché par la crise du coronavirus. Plusieurs mesures sont envisagées pour aider ce secteur qui représente 7% de l'économie française.
Sur les aides directes, les cordons de la bourse devraient rester très serrés. Le secteur réclame des prêts garantis à 100% par l'État. Or "pas question de faire peser l'ensemble du risque sur les contribuables", confie un proche du dossier. Il n'y aura pas non plus de TVA a 5,5%. La piste d'une extension du chômage partiel jusqu'à la fin de l'année est quant à elle envisagée.
Des chèques-vacances pour les précaires ?
Il y aura bien, en revanche, des propositions pour soutenir l'activité. Le Premier ministre devrait par exemple annoncer l'extension des chèques-vacances. Aujourd'hui, ils sont réservés aux salariés et délivrés par un seul organisme, mais ces modalités devraient changer. Ainsi, les familles les plus précaires, ou celles qui ont été en première ligne pendant la crise, pourraient elles aussi recevoir des chèques-vacances cet été. Ces chèques peuvent être dépensés dans des hôtels, des restaurants, des musées, ou encore des parcs d'attraction en France.
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Enfin, les bars et restaurants espèrent que leur protocole sanitaire sera validé. Le ministère du Travail a donné son feu vert, mais celui de la Santé exige qu'il soit plus strict. Les professionnels ont lancé un avertissement : si on va trop loin, il ne sera même plus rentable d'ouvrir.