Coup d'envoi de la Coupe du monde de rugby 2023 à Paris. Ce vendredi soir, le XV de France lance son Mondial avec le match d'ouverture face aux All Blacks de la Nouvelle-Zélande. Une rencontre au sommet pour un événement que la France prépare depuis des semaines. Près de 2,5 millions de billets ont été vendus. La compétition, qui va durer deux mois, promet des sensations fortes, mais aussi des retombées économiques importantes pour l'Hexagone.
1 milliard d'euros de retombées économiques directes
D’abord, il y a les retombées économiques directes estimées à 1 milliard d’euros. Elles comprennent les dépenses d’organisation, encore difficile à chiffrer précisément. Mais selon les informations d’Europe 1, entre 250 et 300 millions d’euros seraient mobilisés pour payer les salariés et les prestataires du Comité d’organisation, mais aussi pour louer les stades. Sans oublier, évidemment, les dépenses des visiteurs, français et étrangers, pour se loger, se nourrir ou encore se déplacer. "L'événement attire 450.000 visiteurs étrangers. Ce sont des marchés touristiques intéressants, car il y a un fort panier moyen", souligne Jean-Philippe Danglade, enseignant chercheur à Kedge Business School.
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Ensuite, il y a les retombées économiques indirectes comme l’impact de l’événement sur l’attractivité de la France à plus long terme. "On peut même imaginer doubler les retombées économiques. Donc, un milliard de retombées directes, potentiellement deux milliards de retombées indirectes", explique Virgil Caillet, délégué général de L’Union Sport et Cycle. Par ailleurs, la Coupe du monde de rugby 2023 devrait dégager des bénéfices, même s’ils ont déjà été revus à la baisse.