Covid : l'hôtellerie-restauration demande de prolonger des aides ciblées

L'hôtellerie-restauration demande la prolongation des aides de l'État face à une crise du Covid qui perdure.
L'hôtellerie-restauration demande la prolongation des aides de l'État face à une crise du Covid qui perdure. © LUDOVIC MARIN / AFP
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Caroline Baudry
Si plusieurs secteurs d'activité retrouvent peu à peu leur niveau d'avant-crise du Covid, ce n'est pas le cas de tous. L'hôtellerie-restauration, notamment, continue d'alerter sur les difficultés de certains établissements, Marcel Benezet, du GNI, réclame ainsi avec d'autres la prolongation des aides étatiques après le 31 août.

La crise du Covid-19 n'est toujours pas terminée et les chiffres se chargent de le rappeler. Selon les professionnels de l'hôtellerie-restauration, le secteur reste loin de son niveau d'avant-crise avec une activité en baisse de 20% cet été par rapport à la même période en 2019. "Aucune région n'est épargnée par la baisse", regrette Marcel Benezet, président de la branche cafés-bar-brasserie-restauration au Groupement national des indépendants (GNI). Par conséquent, il fait partie de ceux qui vont demander une prolongation des aides de l'État après le 31 août.

Des baisses marquées dans les métropoles

"Sur les métropoles comme Paris, Bordeaux, Marseille ou Toulouse, vous avez des baisses d'activité beaucoup plus importantes", note Marcel Benezet. "Plus de 40-50% à certains endroits." La faute, notamment, à l'absence de touristes étrangers. "C'étaient surtout des Français avec un panier moyen beaucoup moins important que les Américains, les Chinois ou les Japonais."

 

Pour les professionnels dont le chiffre d'affaire s'est "effondré", il va donc falloir des aides, notamment celles contenues dans le "fonds de solidarité" ou encore le report des remboursements des prêts garantis par l'État. "Nous allons rencontrer dès lundi matin Bruno Le Maire", le ministre de l'Economie, indique Marcel Benezet. 

Celui-ci réclame du "cousu-main", afin d'éviter de "jeter l'argent des contribuables par les fenêtres". "Ce sera du cas par cas", assure-t-il. "Certains n'ont pas besoin d'aide, d'autres en ont absolument besoin s'ils veulent survivre."