La Première ministre Élisabeth Borne va présenter ce mercredi les grandes lignes du bouclier tarifaire pour l'année 2023. Comment ne pas faire flamber la facture énergétique des ménages sans plomber le budget de l'État ? Tout le dilemme est là. Si le gouvernement tentera de réduire la hausse des prix, les Français verront malgré tout leurs factures augmenter.
RTE , le gestionnaire du réseau électrique, va présenter ce mercredi ses perspectives pour l'hiver prochain. GRTgaz en fera de même concernant le gaz. De son côté, la Première ministre Élisabeth Borne présentera ce mercredi les grandes lignes du bouclier tarifaire pour l'année 2023. Comment ne pas faire flamber la facture énergétique des ménages sans plomber le budget de l'État ? Ce sera une équation à résoudre. Même si le gouvernement fera en sorte de réduire la hausse des prix, les Français verront malgré tout leurs factures augmenter.
+12 euros pour l'électricité, +20 euros pour le gaz
Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire , l'a encore rappelé mardi : "La hausse sera contenue". Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de hausse. Pour l'exécutif, c'est une manière d'inciter à la sobriété énergétique puisque concrètement, si l'augmentation se situe autour de 15%, la dépense annuelle en électricité d'un ménage grimpera de 140 euros.
À titre de comparaison, Bercy n'a de cesse de rappeler que ce serait 120 euros par mois sans aucun bouclier tarifaire. Attendez-vous donc, à partir de janvier 2023, à une hausse mensuelle d'une douzaine d'euros pour l'électricité et d'environ 20 euros pour le gaz.
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Le bouclier tarifaire maintenu... mais pour les plus précaires
Le bouclier tarifaire lui, sera moins protecteur pour ne pas peser uniquement sur le budget de l'État et sera orienté vers les plus précaires. Il y aura toujours un chèque énergie dont les critères d'obtention seront élargis.
Et puis, il y a bien sûr les dépenses de carburant. Le coup de pouce à la pompe ne devrait pas être prolongé au-delà du 31 décembre pour être remplacé par ce fameux dispositif "gros rouleur" envisagé depuis des mois. En clair, aider uniquement ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler.