"Le système de l’Unedic est fortement déficitaire, il faut absolument faire quelque chose". Pour François Asselin, président de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises, la dégressivité des allocations chômage peut être "un des leviers" pour faire des économies.
La dégressivité, pas pour tout le monde. Au-delà de cette nécessité financière, François Asselin a défendu l'idée que la dégressivité pourrait "encourager les demandeurs d’emplois à se raccrocher au marché de l’emploi". Mais la patron de la CGPME y voit aussi une forme de sanction pour des demandeurs d'emplois peu investis dans leurs recherches. "Lorsque vous avez des raisons objectives de rechercher de l’emploi et que vous ne le faites, je ne pense pas que vous méritiez d’être soulagés par les allocations chômage", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1. Une démarche de classification délicate, comme le concède François Asselin : "Il faut faire ça dans la dentelle".