À partir du 1er juillet, le prix du gaz va bel et bien augmenter. Une hausse qui s'explique par les coûts toujours plus élevés de l'entretien du réseau alors que la consommation de gaz, par les Français, a tendance à diminuer. En 2022 et en 2023, elle a reculé, à chaque fois, de près de 6% en France.
La mauvaise nouvelle a été confirmée ce lundi matin. À partir du 1er juillet, le prix du gaz va bel et bien augmenter . Néanmoins, l'ensemble des 12 millions de Français qui se chauffent ou cuisinent au gaz ne seront pas tous logés à la même enseigne, car le montant de cette hausse sera à moduler en fonction de l'usage.
Ainsi, il faudra compter 5,5% pour tous ceux qui utilisent le gaz pour se chauffer et 10,4% pour les Français qui l'utilisent pour cuisiner ou pour leur eau chaude. Une augmentation qui s'explique par les coûts toujours plus élevés de l'entretien du réseau. En juin déjà, les tarifs avaient augmenté de 2,3% , mais pour des raisons différentes cette fois-ci.
Des coûts fixes étalés sur une quantité plus faible
"Ce qui change en juin, c'est le fait que la molécule coûte un peu plus cher parce que le prix du gaz, sur le marché international, a légèrement monté", explique Jacques Percebois, spécialiste de l'énergie. Autre tendance : les Français utilisent de moins en moins le gaz au quotidien tandis que les coûts, eux, ne baissent pas.
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"Les coûts fixes des réseaux, que ce soit le réseau de transport de gaz ou le réseau de distribution, doivent être étalés sur une quantité consommée plus faible, à la fois parce que des clients ont quitté le gaz, mais aussi parce que ceux qui restent au gaz ont moins consommé. Donc, mécaniquement, par kilowattheure de gaz consommé, le coût augmente", reprend Jacques Percebois. En 2022 et en 2023, la consommation de gaz a reculé, à chaque fois, de près de 6% en France.