Depuis le 12 janvier dernier, le constructeur français est visé par une information judiciaire pour "tromperie" sur les émissions de ses moteurs diesel.
Le groupe Renault, soupçonné par la justice de tromperie sur les émissions de moteurs diesel, prend ce sujet au "sérieux" mais est "confiant" et ne passe pas en l'état de provisions pour faire face aux éventuelles conséquences financières de l'affaire, a indiqué mardi son directeur commercial. Il n'y a "pas de raisons de faire des provisions", a déclaré Thierry Koskas, interrogé lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats commerciaux du groupe, au siège de l'entreprise à Boulogne-Billancourt.
La réglementation est "respectée" par Renault. "Evidemment, nous prenons ce sujet avec le plus grand sérieux et la plus grande attention. Je répète que les voitures de marque Renault et Dacia respectent la réglementation, n'ont pas de logiciel tricheur, et donc nous sommes complètement confiants par rapport à cette affaire", a aussi assuré Thierry Koskas.
Information judiciaire. Le parquet de Paris a ordonné le 12 janvier dernier l'ouverture d'une information judiciaire pour "tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre la marchandise dangereuse pour la santé de l'homme ou de l'animal".
Dépassements de seuil. Dans la foulée du scandale Volkswagen, une commission d'experts indépendants avait constaté d'importants dépassements des seuils de pollution de certains véhicules diesel vendus en France par plusieurs constructeurs, notamment Renault.