Électricité : vers une facturation du relevé des compteurs non équipés de Linky

© ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP
Facturer les Français qui n'ont pas installé le compteur Linky chez eux ? C'est ce qu'envisage la Commission de régulation de l'énergie (Cre). Selon la Cre, 2,1 millions d'utilisateurs disposent d'un compteur ancienne génération, ce qui engendre des coûts particuliers.

La Commission de régulation de l'énergie (Cre) envisage de facturer les utilisateurs non équipés de compteurs électriques comwmunicants Linky afin de couvrir les coûts spécifiques liés au relevé de ceux d'ancienne génération, a-t-elle annoncé jeudi. Cette proposition figure dans la consultation lancée jeudi par l'autorité indépendante de régulation sur le futur tarif d'utilisation des réseaux d'électricité, dit Turpe 7, pour la période 2025-2028.

2,1 millions d'utilisateurs ont un compteur d'ancienne génération

Selon la Cre, 2,1 millions d'utilisateurs disposent d'un compteur ancienne génération, ce qui engendre des coûts particuliers autour du système d'information, du relevé à pied, du contrôle et du contact client supplémentaire. Elle n'a pas avancé de montant, mais elle précise qu'au 31 août dernier, 37,3 millions d'utilisateurs étaient équipés d'un compteur Linky sur le périmètre d'Enedis (distribution d'électricité), "ce qui a permis de singulièrement réduire les coûts de relève".

La consultation doit permettre de déterminer si, à compter du 1er août 2025, les utilisateurs non équipés d'un compteur Linky "seront redevables d'un terme tarifaire permettant de couvrir les coûts engendrés, soit 6,93 euros tous les deux mois".

Décision prise au plus tard en janvier

 

Cela ne concernerait que ceux non pourvus en raison d'impossibilités techniques du fait d'Enedis. Pour les utilisateurs qui ne communiquent pas leur index ou ne prennent pas de rendez-vous de relevé, "ce montant sera complété de 4,18 euros supplémentaires tous les deux mois, pour couvrir les coûts additionnels dus aux contrôles accrus", ajoute la CRE.

La décision sera prise à l'issue de la consultation lancée jeudi par le régulateur de l'énergie, en janvier au plus tard. Cette consultation, ouverte à tous, prendra fin le 22 novembre.