C'est la question que l'on se pose toujours lorsqu'on achète un lave-linge, un téléviseur ou un smartphone : faut-il souscrire à une assurance pour se prémunir de toute défaillance matérielle ? Pour Hamid Benamara, le directeur général du site de comparateur d'assurances lesfurets.com, le premier réflexe à avoir est de questionner le vendeur. "Il y a un devoir d'information et de conseil", rappelle-t-il.
La moitié des consommateur ignore les termes du contrat. Au-delà du prix, généralement situé entre 10 et 30% de la valeur du bien, le responsable conseille de s'informer précisément sur ce qui est couvert par l'assurance. Et cela, "un Français sur deux ne le sait pas", selon Hamid Benamara. "Quand le consommateur voit le prix de l'assurance, il se dit que par rapport à la valeur du bien, ce n'est pas grand-chose et ça le couvre au cas où", rapporte le directeur général. "Mais la philanthropie n'existe pas dans l'assurance. Leur but est bien de gagner de l'argent."
Résiliation simplifiée. Le responsable du comparateur relève également une autre mauvaise habitude du consommateur français. Selon un sondage Odoxa, "7 Français sur 10 considèrent qu'il est très difficile de résilier de type d'assurance", remarque Hamid Benamara. Mais c'est faux.
Depuis le 1er janvier 2015 et l'adoption de la loi de consommation, dite "loi Hamon", le consommateur dispose d'un délai de rétractation de 14 jours après la souscription de cette assurance. Si vous vous apercevez après l'achat que votre carte bancaire assurait déjà le produit, vous pouvez renoncer à votre engagement par courrier auprès de l'assureur. Si ce délai est dépassé, la loi Hamon vous permet également de résilier votre engagement à tout moment, sans justificatif et sans pénalité, un an après la date anniversaire de l'achat.