Emmanuel Macron croit en "un avenir" pour l'aciérie Ascoval

Emmanuel Macron assure que "la situation [de l'aciérie Ascoval] est aujourd'hui bien plus consolidée qu'il y a quelques semaines"
Emmanuel Macron assure que "la situation [de l'aciérie Ascoval] est aujourd'hui bien plus consolidée qu'il y a quelques semaines" © BENOIT TESSIER / X02011 / AFP
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avec AFP
En visite dans l'Est de la France, Emmanuel Macron a assuré dans un entretien publié lundi qu'il "peut y avoir un avenir pour le site d'Ascoval", l'aciérie employant 281 salariés qui peine à trouver un repreneur dans le Nord.

Emmanuel Macron assure qu'il croit en "un avenir" pour l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dans le Nord, en redressement judiciaire, même si rien n'est encore "acquis", dans un entretien accordé dimanche au Courrier picard, La Voix du Nord et L'Union.

"Il peut y avoir un avenir pour Ascoval", selon Macron. "Je suis le premier à dire lorsqu'un site industriel n'a pas d'avenir. Je l'ai fait en un autre temps pour Whirlpool à Amiens. Et on a trouvé une solution de reprise et une autre option de développement. Là, je pense qu'il peut y avoir un avenir pour le site d'Ascoval", affirme le président de la République à la veille d'une "itinérance mémorielle" dans le Grand Est et les Hauts-de-France.

 

"Les choses seront faites". La solution passe-t-elle, à ses yeux, par le projet de reprise du groupe franco-belge Altifort ? "Je ne vais pas, ici, la préempter. Mais un processus est en cours et je crois que personne ne doute de l'implication pleine et entière du gouvernement", ajoute-t-il. "Et je veux que les habitants du Valenciennois, et tout particulièrement de Saint-Saulve, le sachent : j'y veille tout particulièrement. Les choses seront faites, tout simplement parce que celles et ceux qui travaillent là le méritent", souligne le chef de l'État.

Les 281 salariés d'Ascoval ont repris espoir la semaine dernière. Le projet de reprise de l'usine par Altifort a été jugé "solide" et "crédible" par Bercy et un cabinet d'experts indépendants, même si des "fragilités" persistent, selon le gouvernement, qui veut régler ce dossier d'ici "début décembre".

"Il y a un vrai travail à faire" pour consolider le développement d'Ascoval. Déplorant au passage "l'irresponsabilité collective", qui consiste selon lui à "être toujours du côté de ceux qui crient et de ne jamais essayer d'expliquer" les raisons des difficultés économiques, Emmanuel Macron explique que, concernant Ascoval, "il y a un vrai travail à faire pour consolider [les] débouchés, trouver des partenaires et des financements". "Je ne dis donc pas que c'est acquis, mais la situation est aujourd'hui bien plus consolidée qu'il y a quelques semaines. J'ai demandé au gouvernement de tout faire pour trouver une solution sur ce site", ajoute-t-il.