Des "écarts de soudures" ont été constatés dans l'EPR de Flamanville, qui doit en principe démarrer à la fin de l'année 2018. L'expertise lancée pour analyser les causes et la nature de ces écarts permettra de définir les actions pour y remédier à proposer à l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), précise EDF dans un communiqué.
Des contrôles jusqu'à "fin mai". Les contrôles et l'expertise "s'achèveront d'ici fin mai", indique EDF. "A l'issue de l'expertise en cours et de la démarche d'instruction qui sera retenue par l'ASN, EDF sera en mesure de préciser si le projet nécessite un ajustement de son planning et de son coût", précise EDF.
Le calendrier de mise en service maintenu ? Fin février, l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a réévalué la portée du problème de soudures sur le circuit secondaire du réacteur nucléaire. Pour l'heure, le démarrage est prévu à la fin de l'année, pour une mise en service commerciale en 2019, sept ans après la date prévue, pour un coût de 10,5 milliard d'euros, soit le triple du montant initial.
"Les équipes d'EDF et leurs partenaires industriels sont pleinement mobilisés et poursuivent l'ensemble des autres activités de montage et d'essais de l'EPR de Flamanville, notamment les essais d'ensemble", assure EDF, qui ajoute que la conception et l'étanchéité du bâtiment réacteur ont été récemment validés. En cours depuis 2007, le chantier de l'EPR a connu de nombreux déboires, en raison notamment d'anomalies découvertes sur la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve.