Une centaine de retraités ont eu une mauvaise surprise. France Travail a versé des allocations à ces personnes alors qu'elles devaient être retraitées. Une erreur qui coûte cher pour l'organisme qui compte bien récupérer ces sommes.
Certains retraités vont tomber de leur chaise. Jean-Louis Walter, médiateur de l'ex-Pôle Emploi, relève dans un rapport annuel un dysfonctionnement peu habituel dans l’accompagnement et l’indemnisation des chômeurs. Une centaine de retraités sont victimes d’une mauvaise transmission des données entre France Travail et la Caisse d'assurance retraite et de santé au travail (Carsat). Ces données concernaient les carrières de travailleurs avec notamment la date prévisionnelle de départ à la retraite à taux plein.
Une addition salée pour les retraités concernés
Pour les demandeurs d’emploi, cette date est cruciale pour France Travail. Elle permet de calculer la date à laquelle l'assurance-chômage allait être remplacée par la pension de retraite. Mais très souvent, le relevé de carrière manque souvent à l’appel et indiquait une mauvaise date de départ à la retraite. La conséquence : certains demandeurs d'emploi ont été indemnisés pour leur chômage bien trop longtemps alors qu’ils devaient percevoir une pension de retraite. Et l’addition est salée pour les personnes concernées.
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Effectivement, France Travail réclame le remboursement du trop perçu, estimé entre 5.000 à 100.000 euros par personne. Et la situation ne sera pas aussi simple à régler. Malgré le fait que l'organisme soit en capacité de réclamer ces sommes, les bénéficiaires, eux, n'ont pas pour autant touché les pensions de retraites. Mais pas de panique, il est encore possible de demander une remise de dette auprès d'un médiateur. Afin d'éviter ce genre de situation, il faut demander à la caisse des retraites un justificatif nommé "chômage indemnisé : régularisation de carrière".