Le prix du gaz va baisser... Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie (ex-GDF Suez) à quelque sept millions de consommateurs français, baissent de 1,4% en moyenne le 1er octobre, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie (CRE). "Cette baisse est de 0,5% pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson, de 0,9% pour ceux qui en font un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,5% pour les foyers qui se chauffent au gaz", a détaillé la CRE. Ces tarifs avaient augmenté de 0,5% le 1er septembre, après une stabilité en août.
… Mais attention aux coupures ! De 20.000 à 25.000 personnes en France risquent également d'être privées de gaz dès le 1er octobre, en raison de la fin des tarifs réglementés du gaz pour les gros clients professionnels, parmi lesquels figurent des copropriétés d'habitation, a averti vendredi le régulateur de l'énergie. En tout, 1.040 clients (soit 1.203 sites) consommant plus de 200 mégawattheures (MWh), comme des syndicats de copropriété, des bailleurs sociaux, des écoles et des cliniques, n'avaient pas encore souscrit à une offre de marché à la fin de cette semaine, à quelques jours de la disparition des tarifs réglementés (TRV) encadrés par l'Etat et appliqués par l'opérateur historique Engie (ex-GDF Suez), a indiqué la Commission de régulation de l'énergie (CRE) à l'AFP.
Ces tarifs réglementés ont été supprimés officiellement le 1er janvier 2015 pour les consommateurs de plus de 200 MWh, mais ces derniers avaient bénéficié d'une période transitoire de six mois jusqu'à la fin juin, puis d'un nouveau délai de trois mois moyennant un prix de vente majoré de 20% afin de les inciter à migrer vers les offres de marché proposées par Engie et ses concurrents Direct Energie, Eni, Total Energie Gaz, etc.
Les tarifs des appels surtaxés changent. Les tarifs des numéros commençant par "0 892", "118" ou encore les numéros à quatre chiffres, comme le "36 35" de la SNCF, risquent, eux d'augmenter. Une réforme de ces numéros dits "surtaxés"entre en vigueur en ce 1er octobre. Désormais, on peut vous faire payer jusqu’à trois euros rien que pour avoir appelé un numéro (même si cela n'aboutit pas à une conversation), contre 1,34 euro auparavant. Il est également désormais possible de payer en fonction de la durée de l’appel, et cela peut atteindre 80 centimes la minute, contre 34 auparavant.
Mais les services auront le choix de faire l'un ou l'autre et ne pourront plus cumuler les deux modes de paiement. Jusqu’à présent, un appel pouvait coûter 1,34 euro d’emblée + 34 centimes la minute. Désormais, ce sera soit trois euros, soit 80 centimes la minute. La réforme prévoit également plusieurs mesures de simplification pour le consommateur, que nous détaillons ici.
Airbnb : la taxe de séjour entre en vigueur. A compter de jeudi, le site de locations d'appartements Airbnb va payer une taxe de séjour pour chaque nuitée réservée à Paris, en lieu et place de ses hôtes qui ne s'en acquittaient que rarement. "Une nouvelle ligne apparaîtra sur le reçu des voyageurs. D'un montant de 0,83 euro par nuit et par voyageur, elle correspond à la taxe pour la catégorie 'meublés touristiques non classés'", détaille Airbnb dans son communiqué publié fin août.
Jeter un mégot dans la rue à Paris vous coûtera 68 euros. A partir du 1er octobre, les fumeurs parisiens pris en flagrant délit de jet de mégot en pleine rue sont passibles d'une amende de 3e catégorie, soit 68 euros. Argument de la mairie : "dès que ça atteint les égouts, chaque mégot qui est remplit de produits toxiques va polluer l'eau. Cette eau va être extrêmement difficile à traiter".