Gemalto, qui a accepté une offre de rachat par Thales, maintient son plan de suppression de 288 postes dans son activité SIM, a déclaré lundi le directeur général du spécialiste de la sécurité numérique. "Ce plan est maintenu, il correspond à la nécessité d'optimiser et d'alléger les effectifs que nous maintenons aujourd'hui sur la carte SIM", a dit Philippe Vallée sur la radio BFM Business.
Reclassements internes... Il a ajouté qu'il donnerait la priorité aux reclassements internes mais que le rapprochement avec Thales permettrait aussi d'ouvrir aux salariés concernés des offres d'emploi de l'équipementier pour l'aérospatiale et la sécurité.
Aidé par Thales. "Thales nous offre aussi la possibilité d'utiliser sa Bourse de l'emploi française pour éventuellement proposer des reclassements externes, ce qui va certainement nous aider, c'est très positif", a ajouté Philippe Vallée
Une offre de 4,8 milliards d'euros. Thales a surenchéri dimanche pour prendre le contrôle de Gemalto avec une offre de 4,8 milliards d'euros, supérieure aux 4,3 milliards proposés par la SSII Atos, qui a jeté l'éponge, évitant ainsi une bataille fratricide dans l'industrie technologique française.