General Electric (GE) a présenté en comité d'entreprise européen un projet portant sur la suppression de 4.500 postes dans ses activités Energie, un plan dont la France serait épargnée, écrivent Les Echos mardi sur leur site internet.
Les activités de GE en France protégées. Selon une source syndicale, citée par le quotidien économique, le groupe américain a présenté un projet de 4.500 suppressions de postes en Europe, sur le seul périmètre des activités Energie d'Alstom, acquises fin 2015 par l'industriel. Ces projets de suppressions de postes concerneraient surtout la Suisse, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ajoutent Les Echos, précisant que les activités de GE en France sont encore protégées par l'accord signé avec l'Etat autour de la promesse de créer 1.000 emplois nets d'ici fin 2018.
"GE Power revoit actuellement ses activités pour permettre à la division de mieux se positionner face aux réalités du marché et assurer sa réussite à long terme", écrit GE dans un courriel adressé à Reuters. "Nous avons présenté notre projet au comité d'entreprise européen représentant les anciens employés d'Alstom, mais nous ne sommes pas en mesure de partager plus de détails à ce stade", explique encore l'industriel.
Cure d'amaigrissement. GE a annoncé à la mi-novembre une cure d'amaigrissement radicale qui passera par plus de 20 milliards de dollars (17 milliards d'euros) de cessions d'actifs ainsi que des réductions d'effectifs. L'américain, qui a acquis fin 2015 les activités Energie d'Alstom, veut procéder à un recentrage de ses activités sur l'électricité, la santé et l'aéronautique.