GMD, le seul repreneur potentiel de l'entreprise GM&S, dont l'avenir est menacé, continue de poser des conditions. Pour GMD, "l'ensemble des conditions suspensives ne sont pas levées". Et "s'il n'y a pas de prolongation de la période d'observation, notre offre ne sera pas finalisée", a déclaré à l'AFP, mardi soir, le PDG du sous-traitant automobile, Alain Martineau.
Le tribunal de commerce de Poitiers doit examiner mercredi l'offre de reprise de GMD et peut-être décider dans la foulée de l'avenir de GM&S et de ses 277 salariés, en liquidation judiciaire avec période d'observation jusqu'au 21 juillet.
Les salariés bloquent un site de Renault. Arrivés dans la matinée depuis leur usine de La Souterraine, dans la Creuse, une centaine de salariés de GM&S bloquaient dans le calme les accès d'une plateforme logistique de pièces détachées à Villeroy.
Les responsables de la CGT maintiennent que "deux conditions" doivent être remplies pour qu'ils lèvent le blocage : que Renault, comme PSA, principaux apporteurs du chiffre d'affaires de l'entreprise, "formalise ses engagements par écrit" et que le constructeur abonde à une indemnité de licenciement supra-légale pour ceux des 277 salariés qui ne seraient pas repris par GMD, le numéro un de l'emboutissage envisageant le maintien de seulement 120 emplois.