Grand Paris Express : les départements franciliens et l'IDF pour un audit

La construction de certaines lignes du Grand Paris Express est reportée de quelques années. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à

Sept départements demandent la tenue d'un "audit technique et financier" sur le Grand Paris Express, super métro qui sert de locomotive au Grand Paris.

Les sept départements franciliens et la région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse (LR), mécontents des retards programmés du Grand Paris Express, ont demandé mardi un "audit externe" de ce super métro et de la Société du Grand Paris qui le pilote.

"L'État a rompu l'équilibre de gouvernance". Dans un courrier au président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, ils demandent la "tenue d'une séance exceptionnelle de ce conseil afin de procéder au lancement d'un audit technique et financier" des deux structures, indique leur communiqué. "En bouleversant, sans aucune concertation avec les élus ni avec la population, le calendrier de réalisation du Grand Paris Express, et en passant sous silence les causes réelles de cette décision, l'Etat a rompu brutalement l'équilibre de gouvernance et la relation de confiance qui avaient, jusqu'ici, permis l'avancement du projet", affirment-ils.

Nouveau calendrier annoncé en février. Les départements - Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d'Oise - ont fait entendre leur grogne à plusieurs reprises, en votant contre la nomination du nouveau président du directoire de la Société du Grand Paris Thierry Dallard le 9 avril ou le budget rectificatif le 22 mars. Le gouvernement a annoncé un nouveau calendrier le 22 février pour le super métro lancé sous Nicolas Sarkozy et affiné sous François Hollande, en confirmant la mise en service en 2024 de certaines lignes stratégiques (d'Orly à Saint-Denis via Paris et de Saint-Denis à Clichy-Montfermeil) mais en entérinant d'importants retards pour d'autres tronçons.