"Çà n'a aucun sens. Tout ce qui est dit est une absurdité". Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, était mercredi l'invité d'Europe 1. Il réagissait au "plan B" de Yannis Varoufakis : selon la presse grec, l'ancien ministre des Finances de la Grèce avait conçu une cellule de travail secrète et un piratage du logiciel de l’administration fiscale pour créer un "système bancaire parallèle" pour son pays.
"Un plan C pour Monsieur Varoufakis". "Un plan B ? Tout cela est de la politique interne, un plan de carrière. C'est peut-être un plan C pour Monsieur Varoufakis", a dénoncé mercredi l'ancien ministre des Finances français. Qui réagit, également, aux accusations de Yannis Varoufakis envers les créanciers d'Athènes, dont la Commission européenne : "Nous n'avons pas mis en place de contrôle sur les systèmes fiscal et bancaire. C'est un mensonge absolu".
"Le Grexit est derrière nous". Pierre Moscovici estime par ailleurs que les relations entre Athènes et ses créanciers se sont apaisées. Et que les négociations pour la finalisation d'un nouveau plan d'aide de 80 milliards d'euros suivent leur cours normalement. "Le Grexit est derrière nous. Les négociations se déroulent dans de bonne condition. On travaille ensemble", a-t-il assuré.