La direction générale de l'aviation civile (DGAC) en France a exigé mercredi des compagnies aériennes qu'elles renoncent à 20 à 30% de leurs vols jeudi et vendredi, comme les deux jours précédents, en raison de la grève des contrôleurs aériens opposés à la réforme des retraites. Ce mouvement social contraint la DGAC à demander aux transporteurs de "réduire leur programme de vols de 20% sur l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et de 30% sur les aéroports de Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse", a-t-elle annoncé dans un communiqué.
La part des vols supprimés similaire à celle de mardi et mercredi
La part des programmes de vols supprimés et les aéroports concernés sont exactement les mêmes que mardi et mercredi. Pour ces deux journées, Air France avait dit prévoir d'assurer "près de huit vols sur 10" tandis que la low-cost Transavia, membre du groupe Air France-KLM et présente sur le court et moyen-courrier, a annulé 30% de son programme, soit entre 40 et 50 trajets non assurés par jour.
"En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir" jeudi et vendredi, a souligné mercredi la DGAC, en invitant "les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s'informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l'état de leur vol". La grève des aiguilleurs du ciel français provoquait mercredi des retards "modérés" à "élevés" sur certains trajets transitant par l'espace aérien français, a noté pour sa part l'organisme de surveillance du trafic Eurocontrol sur son tableau de bord en ligne.