Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dit vendredi n'avoir "aucun doute" que la mise en oeuvre du prélèvement à la source "pourra se faire" une fois que les réponses auront été apportées aux questions qu'il reste à régler.
Abandon "en cas de couacs massifs". Interrogé sur le risque d'un éventuel report, voire d'un abandon du prélèvement à la source, Benjamin Griveaux a reconnu que le gouvernement ne mettrait pas en place une réforme qui pourrait "générer des incompréhensions ou des difficultés pour nos concitoyens". Mais "il faudrait pour cela que les risques d'erreurs ou en tout cas les couacs soient massifs", a-t-il souligné.
"Laisser du temps". "Laissons le temps à notre administration d'apporter les réponses aux questions qui sont posées par le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Action et des Comptes publics (Gérald Darmanin, ndlr). Je n'ai aucun doute qu'une fois ces réponses apportées, la réforme pourra se faire. C'est mon côté optimiste", a déclaré le porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres.