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Noé Chaillot, édité par Louis Epaulard // Crédit photo : Jakub Porzycki / NurPhoto / NurPhoto via AFP , modifié à
En cette rentrée, dans le Grand Est, l'hiver semble déjà présent. Depuis début septembre, les températures fraîches et automnales touchent la France et poussent déjà à acheter des vêtements de mi-saison et d'hiver. Le chiffre d'affaires des enseignes de l'habillement a bondi de près de 25%.

Depuis la rentrée début septembre, la France est touchée par des températures fraîches et automnales, rappelant l'hiver. Ainsi, les vêtements de mi-saison et d'hiver sont très prisés. Dans le Grand Est, les enseignes de l'habillement enregistrent un très bon mois puisque leur chiffre d'affaires connaît une hausse de 25%.

Les températures en baisse, la demande en hausse

Annabelle, manageuse et caissière du magasin de vêtements Mango, situé dans le centre-ville de Mulhouse, passe deux fois plus d'articles que l'an dernier à la même période : "On le ressent tout de suite sur le panier moyen. Directement, on sent la vague arriver." Les produits les plus vendus sont les écharpes, chapeaux et bérets. Et cette explosion des vêtements d'hiver s'explique notamment par la température : "Il y a de plus en plus de demande parce que le temps se refroidit."

Et ce constat est partagé par la clientèle. Arnaud a l'impression d'être en hiver et a rempli son panier en conséquence. "Des pulls, sweat-shirts, bonnets, écharpes, chaussettes rembourrées, chaussons... Des vêtements confortables et épais", glisse-t-il. Ces achats lui permettront aussi de ne pas "trop allumer le chauffage" de sa maison.

La semaine prochaine, en Alsace, les températures seront comprises entre 6 et 10 degrés. À Kiabi, les clients s'équipent aussi plus tôt qu'en temps normal. Depuis début septembre, ce magasin a épuisé tout son stock de vêtements de mi-saison. La direction s'attend à un excellent chiffre d'affaires à la fin du mois. Mais cette hausse de la demande s'explique aussi par la prévention. C'est le cas de William : "Le froid arrive plus tôt alors il a fallu anticiper, pour ne pas tomber malade et ne pas contaminer les autres personnes. Il vaut mieux prévenir que guérir. Il faut être bien à l'aise. Si on est dans le confort, on est aussi de bonne humeur."