Ils ont changé de vie, ils vous donnent 5 conseils pour y arriver aussi

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Et si vous profitiez de cet été pour changer de vie ? Les invités du podcast L’ENVOL racontent ce qui les a vraiment aidés à sauter le pas.

Vous le sentez déjà, vous le savez au fond de vous : retourner au bureau à la rentrée, après les vacances, après cet été, sera difficile. Vous pensez peut-être depuis plusieurs mois à changer de vie. Dans le podcast L’ENVOL, Anne-Laure, Jean-Louis, Ossama ou Camille viennent raconter comment ils ont franchi ce pas-là pour aller vers un métier qui a plus de sens. Découvrez leurs 5 conseils qui peuvent vraiment vous aider.

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Trouver ce qui vous anime vraiment

Audrey a été collaboratrice parlementaire pendant des années, elle a eu la chance de travailler à l’Assemblée nationale. Puis, fatiguée par ce métier très prenant, elle a voulu tourner la page. Avec un coach, elle a cherché ce qui l’animait vraiment. Et elle a senti remonter un souvenir qu’elle croyait enfoui : "A ce moment-là, je pense à mes vacances avec mes parents quand j’étais petite. Partout où on arrivait en France, on cherchait le producteur du coin, toutes les spécialités qu’on produisait dans la région. C’est ces souvenirs-là qui reviennent très fort. Et tout de suite, le Beaufort", raconte-t-elle. L’idée de créer une fromagerie vient aussi sec. Sa réorientation est pliée en 3 heures… "La coach m’a dit que j’étais désespérante pour tous les coachs !", en rit encore Audrey. Découvrez son récit complet en cliquant ici.


S’entourer des meilleurs pour apprendre…

Camille, ancien patron d’une start-up dans les jeux vidéo, a d’abord essayé de faire du pain tout seul, sans aide. Grâce à YouTube, il s’est peu à peu perfectionné. Le résultat était intéressant mais pas à la hauteur, selon lui. Alors il a décidé de prendre une année entière pour se former. "J’ai rencontré des gens, je suis allé voir des paysans-boulangers, des Compagnons du devoir. Ils m’ont bien aidé, bien aiguillé. Surtout, ils m’ont fait me poser les bonnes questions. Ils m’ont engueulé quand il le fallait aussi…", confie-t-il avec le recul. Découvrez son récit complet en cliquant ici.


Et capitaliser sur les connaissances qu’on a déjà !

Gaele a changé de vie après la naissance de son fils atteint d’une forme sévère d’autisme. Un vrai choc qui l’a obligée à revoir toutes ses priorités. Elle a donc décidé de lancer une start-up qui crée du matériel pédagogique destiné aux enfants qui ont des difficultés à apprendre, comme son fils. Mais dans son nouveau métier, elle s’est beaucoup servie des compétences qu’elle avait acquises au fil des années passées comme chargée de projet dans de grandes entreprises. "Ce qui m’a aidée, et ce qui m’aide encore aujourd’hui, c’est l’expérience professionnelle que j’ai eue précédemment : le fait de diriger des projets, de travailler dans les nouvelles technologies, de coordonner des équipes. Ce qui change, c’est que ce n’est pas un parfum, pas un logiciel industriel, c’est un produit pour aider des enfants et des professionnels qui sont concernés par l’autisme", analyse-t-elle. Découvrez son récit complet en cliquant ici.


Ne pas penser forcément "démission" d’abord

Sophie en est la preuve : on peut changer totalement de métier voire lancer sa propre activité tout en restant dans la même entreprise. Cette révolution sans démission porte un nom, même s’il n’est pas facile à prononcer : l’intrapreunariat. Sophie a commencé comme stagiaire chez Norauto, directement dans un magasin. Puis elle a monté peu à peu les échelons, changé plusieurs fois de service. Avant de tenter l’impossible : "J’ai fait une petite présentation Power Point. Je suis allée voir mon directeur financier en lui disant : ‘je veux changer, j’ai plein d’autres envies’. Je te propose de travailler sur d’autres sujets plus sociaux. Il m’a dit ok". Peu après, Sophie commence à développer Manahara, une structure qui aide les personnes précaires à entretenir leur voiture. Cette "petite entreprise" l’occupe aujourd’hui à temps complet, tout en restant chez Norauto, "entreprise bienveillante". Découvrez son récit complet en cliquant ici.


Se préparer à devenir le patron

Quand il se présente, Thomas explique d’abord qu’il est ébéniste. Mais cet ancien habitué des bureaux de La Défense, précise très vite qu’il est surtout le patron d’une entreprise d’ébénisterie. Et la différence est fondamentale, selon lui. "Ce n’est pas simple tous les jours. Je suis régulièrement contacté par des gens qui veulent se reconvertir mais c’est compliqué d’encourager des gens à se lancer alors que ça demande beaucoup de compétences d’avoir une boîte. Aujourd’hui, je ne suis pas juste ébéniste, je suis avant tout entrepreneur. On a tendance à confondre les deux avec toutes les reconversions vers des métiers manuels. Parmi ceux qui rêvent d’être ébénistes, je ne suis pas sûr que tout le monde ait à bouffer", prévient-il. Découvrez son récit complet en cliquant ici.