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/ Crédits photo : Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Après une longue période difficile, l'immobilier français est en train de reprendre du poil de la bête. Comment expliquer la baisse des prix, puis la baisse des taux ? À l'occasion d'un partenariat Europe 1 et Capital, Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine, répond aux questions de Pascale de La Tour du Pin dans Europe 1 Soir.

La crise de l’immobilier est-elle derrière nous ? Après une longue période de durcissement des conditions d'emprunt - et de taux élevés - l'horizon semble de nouveau s'éclaircir pour les acheteurs français. L'occasion est belle : avec des prix de l'immobilier eux aussi en baisse, cette fin d'année semble être le bon moment pour acquérir un bien.

Un meilleur pouvoir d'achat

"On sort d'une période extrêmement compliquée puisqu'il y avait un quadruplement du taux des crédits. Donc c'était difficile. Début janvier, on était à quatre 4,40% de taux sur vingt ans. Là, en septembre, on est à 3,60% ; donc ça a baissé. Ce qui donne du pouvoir d'achat aux acheteurs. Cette baisse des taux de crédits n'est pas encore parfaite mais si on la coordonne avec la baisse du taux des crédits immobiliers, finalement, dans certains endroits, le pouvoir d'achat immobilier des Français est en train de se reconstituer et notamment à Paris", assure ce vendredi Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, en partenariat avec Europe 1.

Plus concrètement : avec 1.000 euros de mensualité en janvier, un Français pouvait emprunter 160.000 euros. Maintenant, il peut emprunter 170.000, donc 10.000 euros de plus, pour le même coût. Et en fin d'année, si les taux baissent à 3%, il aura 20.000 euros de plus et pourra emprunter 180.000 euros. "Donc ça donne de l'air", explique la rédactrice en chef.

Les achats immobilier devront donc reprendre, notamment dans les grandes villes où la baisse des prix dans le secteur a été la plus significative. Et par une logique d'offres disponibles et de demande croissante, les prix devraient se stabiliser… avant d'augmenter à niveau.