Au lendemain d’une grève à la SNCF, la direction a proposé aux représentants syndicaux du groupe que le montant de la prime pour une journée travaillée pendant les Jeux olympiques et paralympiques atteigne 95 euros brut. Pour rappel, la dernière proposition sur la table était de 50 euros brut par jour. Elle avait été jugée trop faible par les syndicats et notamment SUD-Rail à l’origine du mouvement de grève qui a touché les transports SNCF en Île-de-France mardi 21 mai.
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Un quasi doublement de la prime JO
Pour l’heure, les syndicats n’ont pas encore accepté la proposition de la direction du groupe SNCF. Celle-ci correspond à un quasi doublement de la prime JO. Pour 20 jours travaillés durant la compétition, un cheminot pourrait donc prétendre à 1 900 euros brut. La direction semble donc s’aligner sur le niveau de primes versées notamment aux policiers et aux gendarmes.
À cela s’ajouterait à la SNCF une compensation de 200 à 500 euros brut pour les cheminots qui accepteront de décaler leurs congés d’été hors d’une période de vacances scolaires. Des sources syndicales précisent à Europe 1 que l’accord final n’a pas encore été soumis par la direction et qu’il devra ensuite obtenir l’approbation des adhérents.