Selon un sondage du réseau immobilier Orpi révélé par Europe 1, les Français sont de plus en plus séduits par l'achat d'une résidence secondaire. Plus de la moitié des acquéreurs potentiels souhaitent s'établir en bord de mer, d'après cette étude.
Avoir un espace extérieur, une pièce adaptée au télétravail ou encore s'éloigner des grandes villes… Depuis la crise du coronavirus et le déconfinement, de nouvelles tendances émergent du côté de l'immobilier. L'une d'entre elles se manifeste par le regain d'intérêt pour la résidence secondaire. Selon un sondage du réseau immobilier Orpi révélé vendredi par Europe 1, un peu plus d'un Français sur quatre envisage désormais d'acheter une résidence secondaire.
"Venir s'aérer dans un air iodé"
Parmi les endroits très prisés, selon cette enquête, figure La Rochelle. Dans cette ville d'environ 75.000 habitants, le marché de la résidence secondaire fonctionnait déjà très bien avant-crise et marche encore mieux depuis le déconfinement. Les demandes d'information s'accumulent d'ailleurs dans l'une des agences locales d'Orpi, située sur le vieux-port. "On sent un engouement sur des secteurs comme le centre-ville historique, sur des petites surfaces - plutôt des studios voire des F2", décrit l'un des responsables, Mickaël Gauduchon.
"Là, on va avoir une demande encore plus importante qu'avant", poursuit le professionnel. "Des clients vont venir nous voir pour rechercher un investissement locatif et aussi un investissement personnel pour venir du bord de mer, passer du bon temps et venir s'aérer dans un air iodé." Il faut noter que 54% des potentiels acheteurs veulent s’établir en bord de mer, selon cette étude.
Une source de revenus ?
C'est aussi en cela que la résidence secondaire se redynamise. Elle n'est plus simplement le pied-à-terre où l'on passe uniquement ses vacances, mais devient une source de revenus quand elle est mise en location. Cette solution est prisée par les jeunes, qui sont de plus en plus nombreux à s'y intéresser. Selon le sondage Orpi, près de 30% des candidats à l'achat d'une résidence secondaire ont moins de 39 ans et 11% ont même moins de 30 ans.