Le nombre de postes qui pourraient être sauvés n'est pas encore connu mais General Electric va revoir à la baisse son plan social à Belfort, selon les informations recueillies par Europe 1.
Sous la pression de Bercy, le conglomérat américain s'apprête à discuter avec les syndicats du site, où 800 suppressions de postes sont prévues. Les syndicats, eux, restent très méfiants. "On ne veut pas discuter d’une amélioration à la marge. On veut un nouveau plan", affirme à Europe 1 Philippe Petitcolin de la CFE-CGC de Belfort.
Objectif : tenter de rester dans les clous
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a en effet demandé à la direction du groupe General Electric (GE) "d'améliorer très significativement le plan de restructuration envisagé" dans le secteur des turbines à gaz 50 Hz, a indiqué Bercy mercredi. Le groupe est contraint d’évoluer car Bercy estime que l’entreprise n’a pas tenu ses engagements lors du rachat de la division Energie d’Alstom en 2014 : General Electric s’était engagé à créer 1.000 emplois en France, ce qui n'a pas été le cas et l’américain a dû payer 50 millions d'euros pour non-respect.
Le groupe s'était aussi engagé à maintenir, voire à renforcer des centres de décisions en France. Mais voilà : si le plan social avait été appliqué en l'état, cela n'aurait pas non plus été le cas selon Bercy. Il y aurait eu des coupes notamment dans les services de recherche et développement. D’où la décision de General Electric de revoir son plan, pour tenter de rester dans les clous.