Julien Denormandie prône la suppression du mot "race" du préambule de la Constitution

Julien Denormandie prône la suppression du mot "race" du préambule de la Constitution (photo d'illustration). © JOEL SAGET / AFP
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avec AFP

Dans les colonnes du "Parisien", le ministre de la Ville annonce aussi de nouveaux "testings" dans les entreprises afin de déceler des discriminations, au lendemain de manifestations contre les violences policières et le racisme à travers la France. 

Le ministre de la Ville Julien Denormandie annonce dimanche dans le Parisien de nouveaux "testings" dans les entreprises afin de déceler des discriminations, au lendemain de manifestations contre les violences policières et le racisme à travers la France. "Il faut lutter contre les discriminations au quotidien", dit le ministre, en citant notamment de premiers testings organisés par le gouvernement qui avaient permis "d'épingler 7 entreprises sur les 40 testées".

 

Le testing consiste à envoyer pour la même offre d'emploi deux CV identiques avec comme uniques différences l'origine du candidat et/ou une adresse dans un quartier populaire. Julien Denormandie annonce également l'arrivée prochaine d'un décret obligeant "toutes les agences immobilières et les associations professionnelles à suivre une formation de lutte contre les discriminations" tous les trois ans.

Enfin, Julien Denormandie prône la suppression du mot "race" du préambule de la Constitution, qui stipule que "tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés". Dimanche matin, dans les colonnes du JDD, un autre ministre, Gabriel Attal, s'inquiète de "forces funestes" qui chercheraient à prospérer sur le ressentiment de la jeunesse pour "imposer une lutte des races". Le ministre appelle par ailleurs à "un effort collectif pour sauver les plus jeunes" face à la crise économique, et indique que la pérennisation de la réserve civique mise en place pendant la crise du Covid pourrait être une piste.