Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont reculé de 0,3% en août, après avoir rebondi en juillet de 0,6%, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué. "La consommation de produits alimentaires est en nette baisse et les dépenses en énergie diminuent de nouveau", explique l'institut statistique.
Les dépenses alimentaires et d'énergie en baisse. Ainsi, les dépenses alimentaires ont baissé de 1%, après avoir enregistré une hausse de 0,5% en juillet. Ce recul touche aussi bien les produits agricoles non transformés (fruits, légumes) que les produits agroalimentaires (viandes, produits laitiers). Du côté de l'énergie, la consommation a baissé pour le troisième mois consécutif de 0,2%. "La hausse de la consommation d'essence atténue l'incidence du repli du fioul et du gazole", précise l'Insee.
Moins d'achats de biens d'équipement. La consommation de biens fabriqués a pour sa part connu un ralentissement, ne progressant que de 0,3% après une hausse de 1% en juillet. En particulier, "les achats de biens d'équipement du logement marquent le pas", avec un repli des achats de meubles et d'équipements de communication (smartphones). En revanche, "l'équipement audiovisuel (téléviseurs) reste dynamique".
C'est mieux pour les camping-car et le textile. Les achats de matériel de transport, tels que les camping-cars et les caravanes, ont pour leur part rebondi. Enfin, "les dépenses en habillement et textile continuent d'augmenter, mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'en juillet (+0,4% après +3,3%)", indique l'organisme public.
Très légère baisse des prix à la consommation. Par ailleurs, les prix à la consommation ont légèrement baissé en septembre sur un mois en France (-0,1%), mais s'inscrivent en hausse sur un an avec une progression de 1,0%, a estimé vendredi l'Insee dans ses estimations provisoires. Ce léger recul mensuel des prix s'explique avant tout par un repli saisonnier dans les services, en premier lieu le tourisme, explique dans un communiqué l'organisme en charge des statistiques publiques. "De plus, les prix de l'alimentation reculeraient après une stabilité le mois précédent", poursuit l'Insee.