Quelque 1,65 million de voyageurs ont emprunté les lignes d'"autocars Macron" en France au deuxième trimestre, soit une hausse de 10% par rapport à la même période de 2016, selon des données publiées lundi par l'Arafer, l'Autorité de régulation des transports ferroviaires et routiers. Dans un communiqué, elle indique que le trafic a surtout profité des liaisons infrarégionales, notamment du fait du développement de l’offre de services de navettes vers les aéroports.
Le taux d'occupation moyen progresse. Huit aéroports sont desservis par des autocars, dont celui de Lyon Saint-Exupéry qui bénéficie de neuf lignes de type navettes qui proposent des fréquences élevées. Lancée le 31 mars, celle entre Grenoble et l’aéroport de Lyon (93 km) est vite devenue la deuxième des liaisons les plus fréquentées, derrière Lille-Paris et devant Lyon-Paris.
Sept transporteurs, dont trois disposant d'un réseau national, sont désormais actifs sur le marché libéralisé des transports par autocar, commercialisant 1.297 liaisons. La demande ayant augmenté plus vite que l’offre au 2ème trimestre, le taux d’occupation moyen des autocars a progressé légèrement pour se situer à près de 45%, contre 44% au 1er trimestre.
1.500 emplois créés. Le trajet moyen est resté inchangé avec 322 km parcourus mais la recette moyenne par passager a augmenté à 4,8 euros hors taxe au deuxième trimestre, une hausse de 13% sur un trimestre et de 31% sur un an. Au 30 juin, le secteur employait 2.166 personnes en équivalents temps plein, soit 109 emplois de plus qu’au 1er trimestre (+5,3%). Au total, depuis la libéralisation du marché à l'été 2015, le secteur a créé 1.500 emplois.