La réforme de l'apprentissage s'annonce sous de "bons auspices", selon Laurent Berger

La réforme de l'apprentissage prévue par le gouvernement semble convenir à Laurent Berger. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à

À l'issue d'une rencontre avec la ministre du Travail vendredi, le n°1 de la CFDT a affirmé que la réforme de l'apprentissage s'annonçait "sous de bons auspices".

Laurent Berger, n°1 de la CFDT, a jugé vendredi que la réforme de l'apprentissage s'annonçait "sous de bons auspices", à l'issue d'une rencontre avec la ministre du Travail Muriel Pénicaud sur l'apprentissage et la formation professionnelle. "C'est plutôt une concertation qui démarre sous de bons auspices. Maintenant le résultat se mesurera à plus d'apprentis, et à plus d'apprentis accompagnés qui sont dans un parcours positif qui leur permet d'accéder à l'emploi", a-t-il affirmé. "Il y aura quatre groupes de travail" (statut de l'apprenti, entreprise et apprentissage, gouvernance et financement, offre de qualification), a-t-il précisé.

Un grand rôle laissé aux régions. Interrogé sur la place des régions qui ont demandé la veille "l'affirmation" de leur rôle en matière d'apprentissage et de formation, Laurent Berger a déclaré qu'elles auraient "un rôle immense". Il a toutefois fait état de disparités entre collectivités.

"On a une région Rhône-Alpes-Auvergne où on avait un bon fonctionnement, et tout cela a été mis en l'air par le président du Conseil régional (Laurent Wauquiez LR)", a-t-il dit. Laurent Berger a salué en revanche les régions Hauts-de-France ou Centre-Val de Loire.

Une négociation jugée nécessaire sur la formation. Sur la formation professionnelle, la CFDT a plaidé pour une "négociation qui aille bien au fond, à la fois sur la formation des salariés et celle des chômeurs", a dit Laurent Berger. Sur ce sujet, "il faut une négociation", a-t-il dit, rappelant que le gouvernement allait envoyer "une lettre de cadrage" invitant les partenaires sociaux à négocier.