Elle a fini par revenir sur les rails. La SNCF est redevenue bénéficiaire en 2016, enregistrant un bénéfice net de 567 millions d'euros, alors qu'elle avait enregistré l'année précédente une perte colossale de 12,2 milliards d'euros, liée à des dépréciations d'actifs.
Des bénéfices malgré l'impact des attentats. Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 2,8% l'an dernier, à 32,3 milliards d'euros - dont un tiers réalisé à l'international - grâce notamment à l'acquisition du logisticien américain OHL fin 2015, devenu depuis Logistics America. La SNCF évalue à 700 millions d'euros l'impact des attentats, des grèves, des inondations, et de la crise de l'acier et des céréales, mais indique l'avoir compensé par 825 millions d'euros de gains de productivité, supérieurs aux prévisions (750 millions).
La dette du groupe grimpe toujours. Tout n'est pas non plus rose pour l'entreprise publique ferroviaire. La dette du groupe grimpe toujours, passant de 50,1 milliards d'euros fin 2015 à 52,8 milliards fin 2016 (7,9 milliards d'euros pour l'opérateur SNCF Mobilités, 44,9 milliards pour le gestionnaire de réseau SNCF Réseau). Le montant total des investissements est quant à lui de 8,6 milliards d'euros, en hausse par rapport à 2015 (8,2 milliards), mais inférieur aux 9 milliards prévus.
Pour 2017, la SNCF se montre prudente et table sur une croissance "modérée" de son chiffre d'affaires, mais avec de "forts gains d'efficacité".