La SNCF a prévu un "retour progressif à la normale du trafic" lundi, pendant le pont du 1er mai, après le sixième épisode de grève qui a causé des perturbations samedi et dimanche, pour les retours de vacances de la zone C.
"Des perturbations". "Des perturbations pourront subsister en début de matinée", a prévenu la SNCF dans un communiqué, invitant ses clients à vérifier sur ses sites d'information si leur train circulera.
Trois Intercités sur quatre. L'entreprise publique prévoit pour lundi un trafic normal pour les TGV, quasi-normal pour les trains internationaux, et trois Intercités sur quatre. Neuf TER sur dix sont annoncés, et en Île-de-France quatre Transiliens sur cinq en moyenne. Concernant le RER, le trafic sera normal sur les lignes A, B, R et U, et quasi normal sur la N. Quatre trains sur cinq circuleront sur la ligne P, et deux trains sur trois, ou trois sur quatre, sur les autres lignes.
Grève Nationale | Point Infotrafic #SNCF du lundi 30 avril pic.twitter.com/jhCzJ0832Y
— SNCF (@SNCF) 29 avril 2018
Un trafic qui s'améliore. Samedi comme dimanche, la moitié des TGV et un tiers des Intercités ont circulé, selon les prévisions faites vendredi par la direction qui s'était félicitée que le trafic soit "nettement amélioré" par rapport aux précédentes journées de grève. Pour la première fois, moins de 50% des conducteurs (49,6%) avaient déclaré vouloir faire grève, contre 77% au premier jour du mouvement.
FO réclame "un moratoire". Dimanche, le nouveau secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Pascal Pavageau, a demandé un "moratoire" sur la réforme du ferroviaire, pour permettre de reprendre "sereinement" les discussions. Son homologue de la CFDT, Laurent Berger, qui doit être reçu à Matignon par le Premier ministre, Edouard Philippe, le 7 mai, dans le cadre de réunions bilatérales avec l'intersyndicale CGT-Unsa-SUD-CFDT et les responsables confédéraux, a espéré des discussions sur le "fond des sujets". "L'issue du conflit, c'est d'abord les trains qui recirculent normalement mais c'est aussi que les cheminots ne se sentent pas humiliés", a estimé Laurent Berger.