Le déficit budgétaire français s'est creusé à 17,3 milliards d'euros en janvier contre 10,8 milliards au même mois en 2018, en raison de la mise en place de l'impôt à la source, a indiqué vendredi le ministère des Comptes publics. Au cours du premier mois de l'année, les dépenses du budget général ont reculé de 1,9 milliard en un an en raison "d'effets calendaires", a précisé le ministère dans un communiqué.
Les recettes fiscales nettement inférieures. Pour leur part, les prélèvements sur recettes se sont établis à 4 milliards d'euros contre 4,1 milliards au 31 janvier 2018. Les recettes fiscales nettes à fin janvier étaient inférieures de 6,4 milliards à celles de l'année précédente "en raison de la mise en oeuvre du prélèvement à la source qui modifie le rythme infra-annuel des décaissements et des encaissements d'impôt sur le revenu", a souligné le ministère.
Un acompte versé par anticipation. "En particulier, un acompte de 60% des réductions et des crédits d'impôts a été versé aux contribuables par anticipation en janvier 2019 afin que la trésorerie de tous soit préservée, pour un montant total de 5,4 milliards", a-t-il précisé. Le solde des "comptes spéciaux", utilisé pour des opérations budgétaires ponctuelles et spécifiques, comme par exemple la vente d'actions publiques, s'est établi à -5 milliards d'euros contre -2,8 milliards à fin janvier 2018.