Emmanuel Macron est officiellement président. Il a été investi ce dimanche matin. Certains diront que le plus dur commence. Sur le plan industriel, notamment les sujets, ne manquent pas.
EDF et Areva ont besoin de plusieurs milliards d'euros. Le plus gros sujet à traiter va être celui de la filière nucléaire. Il s'est engagé à fermer la centrale de Fessenheim. Il va devoir forcer un peu le bras d’EDF, qui a réussi à poser ses conditions pour reculer au maximum cette fermeture. EDF qui va devoir réussir aussi à finir la construction de l'EPR de Flamanville. Et réussir à construire ceux d'Hinkley Point en Grande Bretagne.
Plus largement, il va devoir trouver les moyens de remettre sur pied toute cette filière nucléaire. EDF et surtout Areva ont besoin de plusieurs milliards d'euros pour faire face à leurs engagements. Le gouvernement sortant a vendu plusieurs participations de l'Etat mais ça ne va pas suffire. Il va surement falloir en vendre d'autres. Ça ne tombe pas trop mal : la bourse se porte bien en ce moment... Ça c'est pour le nucléaire.
Le textile en crise. Mais il y a aussi toutes les entreprises du textile qui tombent les unes après les autres, comme Tati ou La Halle aux vêtements. Ce sont des noms connus dans un secteur en crise. Là, même si l'Etat ne peut pas faire grand-chose, il surveille de près ces entreprises. Malgré ces dossiers très emblématiques, Emmanuel Macron va bénéficier d'une situation un peu moins tendue que François Hollande, qui avait dû gérer à son arrivée la fermeture de Florange et de l'usine PSA d’Aulnay.