Le PIB français a augmenté de 0,4 % au troisième trimestre, a annoncé mercredi l'Insee dans une première estimation conforme à ses prévisions, "stimulé par les Jeux olympiques et paralympiques", selon l'institut. L'Insee observe que la demande intérieure "retrouve un peu d'allant sous l'effet du rebond de la consommation des ménages".
Le PIB français a augmenté de 0,4% au troisième trimestre, a annoncé mercredi l'Insee dans une première estimation conforme à ses prévisions, "stimulé par les Jeux olympiques et paralympiques", selon l'institut. L'Insee observe que la demande intérieure "retrouve un peu d'allant sous l'effet du rebond de la consommation des ménages". Celle-ci a augmenté de 0,5% cet été après être restée stable au deuxième trimestre, "pour environ la moitié en raison de la consommation de services récréatifs dans le cadre des Jeux". La consommation des ménages représente plus de la moitié du PIB.
La contribution du commerce extérieur légèrement positive au 3e trimestre
En revanche, l'investissement recule (-0,8% après -0,1% au deuxième trimestre), et particulièrement celui des entreprises (-1,4% après -0,2%) alors que les chefs d'entreprises ont passé l'été à redouter les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale sur l'économie.
Au total, la demande intérieure (hors stocks) contribue positivement à la croissance du PIB au troisième trimestre : +0,2 point après +0,1 point au deuxième. La contribution du commerce extérieur reste légèrement positive au troisième trimestre (+0,1 point après +0,2 point) car les importations se replient plus fortement (-0,7% après +0,1%) que les exportations (-0,5% après +0,5%).
Une croissance déjà à 1,1% en cumulé
Enfin, les variations de stocks contribuent à hauteur de +0,1 point à la croissance, après une contribution nulle au deuxième trimestre. Au total, "l'acquis de croissance", c'est-à-dire ce que serait la croissance annuelle si le PIB restait stable au quatrième trimestre, est déjà de 1,1% en fin de troisième trimestre, soit la prévision du gouvernement pour l'année entière.
L'institut national de la statistique n'attend cependant plus d'évolution, puisqu'il prévoit une croissance nulle au quatrième trimestre. L'institut a légèrement révisé à la baisse la croissance du premier trimestre (+0,2% au lieu de +0,3%) mais il s'agit essentiellement d'un effet d'arrondi, la révision avant arrondi étant de l'ordre de -0,01 point seulement.