L'offre de brut pourrait rester excédentaire en 2016, ce qui intensifierait la pression à la baisse sur les prix. En cause, la levée des sanctions contre l'Iran qui va pouvoir augmenter ses exportations et la demande un peu moins vigoureuse qu'anticipé, a estimé mardi l'Agence internationale de l'énergie.
Une révision à la baisse. Dans son rapport mensuel sur le pétrole publié mardi, l'AIE a légèrement révisé à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année, à 95,7 millions de barils par jour (mbj), contre 95,8 mbj précédemment.
Des cours déjà plombés. En 2015, les cours du pétrole ont déjà été plombés par une offre trop abondante, stagnant désormais autour des 30 dollars le baril de brent. Lundi, son prix est même brièvement passé sous les 28 dollars. Et le 7 janvier dernier, le baril de WTi échangé à New York s'est vendu à 32.10 dollars, son prix le plus bas depuis 12 ans.