Dans une interview publiée mardi par Le Parisien, le secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue, juge "en bonne voie" l'engagement pris par General Electric (GE) de créer 1.000 emplois net en France, après son acquisition des activités énergie d'Alstom.
Des emplois et des investissements. Le secrétaire d'État précise qu'à 250 recrutements déjà annoncés pour une "fonderie digitale" devrait s'ajouter l'annonce de 200 emplois à partir de janvier prochain dans le cadre d'un "centre de service partagé". "Côté investissement, 35 millions d'euros serviront au développement de l'activité des turbines à gaz à Belfort. C'est encore plusieurs centaines d'emplois supplémentaires à la clé", ajoute Christophe Sirugue.
3.500 embauches en tout. Compte tenu des départs à la retraite, de suppressions de postes ailleurs, la direction de GE estime qu'il faudra au total embaucher 3.500 personnes pour parvenir à une création nette de 1.000 emplois, explique-t-il cependant. "Le contrat prévoit des pénalités financières de 50.000 euros par emploi non créé", a rappelé Christophe Sirugue.