C'est une entreprise dont l'activité est dopée par les nouvelles organisations du travail dues à la crise du coronavirus. Klaxoon, créée en 2015 et qui propose des logiciels pour faciliter l'organisation des réunions en entreprise, notamment à distance, "va ouvrir 100 postes", en 2021 a affirmé son fondateur et PDG Matthieu Beucher, vendredi sur Europe 1. "Évidemment, beaucoup d'entreprises ont besoin de nos services", explique-t-il. "Mais au-delà de ça, c'est un sujet d'avenir, une transformation des méthodes de travail qui est à l'œuvre depuis plusieurs années."
De multiples profils recherchés
Ces postes seront ouverts dans les différents bureaux de Klaxoon "un peu partout en province, à Paris, mais également à l'étranger", selon Matthieu Beucher, dont l'entreprise dispose de sites à Rennes, Lyon, Boston ou encore Singapour. "On a une équipe qui est très distribuée, qui sait évidemment faire du télétravail", souligne-t-il. Quant aux métiers recherchés, ils vont de la recherche développement (design, développement informatique…) au marketing, en passant par le développement d'affaires et l'accompagnement client, "l'une des forces" de l'entreprise, "qui organise les transformations directement chez l'utilisateur".
Klaxoon n'exige aucun prérequis en termes d'expérience, avec une équipe composée "à la fois de personnes très expérimentées qui ont appris dans le monde entier" mais aussi de "personnes qui sortent des études, à qui on va apprendre à accompagner des clients et à développer des produits formidables".
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Des candidats "curieux"
Quel que soit le parcours des candidats, Klaxoon cherche des profils "curieux", capables de se soucier "des problèmes techniques" comme des "problématiques sociétales" liées au développement du télétravail. "On est très attentif à cette passion qu'on partage tous, le fait de prendre soin du collectif", ajoute Matthieu Beucher, qui invite les personnes intéressées à écrire à recrutement@klaxoon.com. Tous les postes à pourvoir sont en CDI.
Deezer lance un appel "aux jeunes femmes"
Également invité de La France Bouge, vendredi, Guillaume d'Hauteville, président de Deezer, a indiqué qu'une "vingtaine d'emplois" était à pourvoir dans le groupe en France, "dont une dizaine à Paris" et l'autre dans des bureaux en province.
"Je lance un appel particulier pour les jeunes femmes", a poursuivi le responsable. "Il y a un déficit de jeunes femmes dans toutes les professions numériques. On est passés de 32 à 37% de femmes chez Deezer. Mais on en veut plus, et on veut être des évangélisateurs des femmes dans la technologie."