Gabriel Attal était vendredi dans une école primaire à Tremblay-les-Villages, en Eure-et-Loir, à l'occasion des évaluations de début d'année dans les classes. Le ministre de l'Éducation nationale a présenté des mesures pour améliorer la maîtrise de l'écrit chez les élèves. "Une urgence républicaine", selon lui. Il propose par exemple un test de rédaction en plus de la lecture pour l'entrée en 6e.
Mais problème, il faut des professeurs et il en manque cruellement deux semaines après la rentrée scolaire. En moyenne, il manque au moins un enseignant dans 48% des collèges et des lycées en France, selon un sondage publié par le SNES-FSU, le premier syndicat du second degré qui dénonce un scandale. Une situation de pénurie de professeurs qui touche également les cours particuliers. Acadomia, le numéro 1 du soutien scolaire en France, cherche à recruter 8.000 enseignants cette année.
Une demande due à une baisse du niveau scolaire
Envie de transmettre, expertise... Les critères de recrutement sont de plus en plus sélectifs, car le profil des élèves se diversifie. Mais ce qui explique un tel besoin de professeurs, c'est la hausse de la demande due, entre autres, à une baisse du niveau scolaire français. "Certains parents sentent ce besoin d'avoir en plus de ce qui se fait en classe, une aide extérieure, que ce soit pour des objectifs de consolidation et de soutien ou pour viser l'excellence, dépasser le cadre de ce que l'établissement scolaire peut proposer", analyse Romain Richy d'Acadomia.
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Mais la situation n’est pas partagée par toutes les entreprises du secteur. Complétude et Kartable par exemple n’ont pas fait part à Europe 1 de difficultés similaires. Avec un million d'élèves qui y ont recours, la France est championne d'Europe du soutien scolaire. En moyenne, un écolier français suit 40 heures de leçons privées par an, ce qui coûte environ 1.500 euros aux parents.