Les salaires des non-cadres ont en moyenne augmenté de 0,9% en 2017, suivant exactement la progression du salaire minimum mais ceux des professions intermédiaires ont stagné, selon un baromètre du groupe Randstad publié mardi.
Une hausse qui cache des disparités. La rémunération moyenne d'un non-cadre atteignait ainsi 1.579 euros brut en 2017, contre 1.565 euros il y a un an, soit environ 7% au-dessus du salaire minimum (Smic). Cette hausse de 0,9%, après 0,7% en 2016, cache d'importantes disparités. Par exemple, les hommes ont vu leur salaire augmenter de 1% contre 0,7% pour les femmes.
Dans le détail, le salaire des employés a augmenté de 0,6%, celui des ouvriers non-qualifiés de 0,9% et celui des ouvriers qualifiés de 1,2%. Mais le salaire des professions intermédiaires avant le statut cadre (enseignants, infirmières, etc.) a lui quasi stagné (0,1%), pour représenter 1.781 euros bruts en moyenne. Les salaires ont également augmenté diversement selon les secteurs : 1% dans l'industrie, 0,7% dans les services et 0,8% dans la construction.
Une augmentation de 1,7% du salaire des cadres. Selon des chiffres précédemment publiés par Randstad, les salaires des cadres ont augmenté de 1,7% entre 2016 et 2017.
Au premier janvier dernier, le Smic (salaire minimum) a été augmenté de 0,93% par le gouvernement pour s'aligner notamment sur l'inflation.
Cette étude repose sur l'analyse de plus de 1,2 million de fiches de paie de personnes employées en 2017 comme intérimaires dans 32.000 entreprises, et rémunérées au même niveau qu'un salarié non-cadre titulaire, comme le prévoit la loi. Elle compare ces données à celles récoltées à la même période de 2016 auprès de 27.000 entreprises.