L'Etat français est "l'un des principaux actionnaires de Orange et entend le rester", a déclaré François Hollande lors de l'inauguration d'un centre de recherche et de développement du groupe de télécoms français à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, mercredi. "Nous considérons qu'il est nécessaire pour l'entreprise qu'il y ait cet actionnariat public, même s'il y a une diversité dans le capital", a-t-il fait valoir, alors que l'Etat est l'actionnaire de référence de l'entreprise avec près de 23 % du capital.
"Nous ne concevons pas cette présence comme une ingérence". Les pouvoirs publics ont assuré à plusieurs reprises vouloir conserver une minorité de blocage au sein de l'ancien monopole, où l'Etat dispose de trois représentants au conseil d'administration. "Nous ne concevons pas la présence du capital public comme étant une ingérence ou une interférence parce que nous faisons confiance, confiance aux dirigeants d'Orange et à tout le personnel d'Orange", a ajouté François Hollande. Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron avait toutefois déclaré fin mai que l'Etat n'avait pas vocation à rester de manière pérenne au capital, avant d'ajouter qu'un désengagement ne se ferait pas dans l'immédiat.